La petite fille de Monsieur Linh

La petite fille de Monsieur Linh, Philippe Claudel

                                                               

Je vous partage une de mes récentes lectures, une petite douceur poétique : La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel.

On est conquis dés la première page par une écriture précise, poétique et très travaillée.

Le décor : un vieil homme, laotien ou vietnamien semble-t-il, quitte son village détruit par une guerre. Il est seul, toute sa famille a disparu, et n’a avec lui que sa petite fille, Linh. On le suit à la découverte d’un nouveau pays, de ses codes et de ses usages. Philippe Claudel nous invite ainsi à vivre un peu du destin des déplacés ou immigrés qui se retrouvent loin de chez eux.

Et très rapidement j’ai été émue par l’amour avec lequel ce vieil homme entreprend de s’occuper de sa petite-fille et par le courage dont il fait preuve pour survivre... Jusqu’à la dernière page la tension dramatique, alors qu’il ne se passe que peu de choses, est maintenue et je peux vous assurer que j’ai terminé la lecture de ce petit roman éreintée!

Bref, je vous conseille vivement cette lecture délicieuse qui enchantera vos soirées d’hiver!

Pour un hommage

Pour un hommage aux [presque] champions

Moi qui voulait écrire un blog varié, j’en suis à publier un deuxième post sur le rugby !

Quelques minutes après la fin de la finale dimanche matin, une sorte de lassitude teintée de tristesse m’a envahie… Eh oui, ils étaient touchants ces joueurs émus aux larmes (Médard notamment) lorsque l’arbitre siffla la fin du match.

Pendant ces 80 minutes intenses, les joueurs ont donné toute leur énergie au service d’un jeu brillant. Mais cela n’a pas suffit à renverser les Blacks. On regrettera ces « coups du sort » qui ont empêché les Bleus de soulever le trophée de la victoire, certaines fautes qu’on aurait aimé ne pas voir sifflées,...

Pourtant, les néo-zélandais méritaient peut-être encore plus de gagner la finale d’un tournoi qu’ils ont mené tambour battant, sans faillir. Ils ont gagné à presque rien mais c’est le sport et c’est le sport également de reconnaître leur victoire.

Alors que garder de cette finale ?

Certainement une belle leçon de courage, de combativité et de solidarité d’une équipe qui a su montrer qu’elle pouvait concurrencer la meilleure équipe du monde. Qu’elle se moquait des critiques acides des journalistes.

Ce sont eux les champions du rugby.

Et pour finir, cette jolie phrase de Lièvremont aux journalistes aujourd’hui : « J'ENVIE LES JOUEURS D'AVOIR JOUÉ CE MATCH D'ANTHOLOGIE. LEUR PERFORMANCE EST PEUT-ÊTRE LA PLUS BELLE DE TOUS LES TEMPS. C'EST BEAU CE QU'ILS ONT FAIT. J'AI TOUJOURS EU DU RESPECT ET DE L'AFFECTION POUR MES JOUEURS »

L’homme à la moustache.

L’homme à la moustache.

L’homme à la moustache saura-t-il conduire ses bleus jusqu’à la victoire ? Et ceux-ci sauront-ils prendre le dessus sur les terribles blacks ?

Evidemment les kiwis sont forts, très forts même, surtout qu’ils joueront en noir, leur couleur traditionnelle, dans le stade mythique d’Eden Park, soutenus par tout un pays. Mais les français ont peut-être une (toute petite) chance de nous enchanter. Et malgré leurs irrégularités de jeu, leur match raté contre le Tonga, on ne peut s’empêcher d’avoir de la tendresse pour ces gros durs à crampons.

Mais ce qui nous plaît encore plus dans cette équipe, c’est son entraîneur. L’homme à la MOUSTACHE ! Pour nous les filles, et pour tous ceux que la Coupe du Monde n’intéresse que pour son folklore, cette moustache constitue l’intérêt principal. En effet, pourquoi se lever aux aurores, alors que tout laissait présager que la matinée serait calme ? Non, on est prêts à affronter le haka, les cris de son homme, les muscles proéminents, les publicités de voiture de la mi-temps… pour la revoir, cette moustache.

Après les cheveux et la barbe de Chabal, voici la moustache de Lièvremont. Il nous fallait un grigri, voilà qui est fait.

Mais que s’est-il passé pour que Lièvremont décide de garder sa moustache ? Un pari nous dit-on…

En tout cas, cette moustache me plaît, elle donne un certain panache à cette équipe et n’est pas sans rappeler celle, très élégante, de Jean Dujardin (qui est d’ailleurs un ami de Marc Lièvremont) dans The Artist. Mais surtout elle constitue un nouveau sujet de discussion pour internautes et journalistes en mal de scoops sportifs. Et après des matchs parfois calamiteux, n’ayons pas peur de le dire, une moustache nous remonte le moral. Le Nouvel Obs sur son site disait d’ailleurs hier : « Rien de plus pacificateur qu’une moustache. Elle remet les choses en place, ramène le rugby à sa juste valeur : un jeu, qui fait vendre de la bière et du papier, mais reste avant tout une distraction, faite de "paris idiots" et d’amusement. »

Bref, cette moustache redonnera peut-être un peu d’espoir aux supporters de l’équipe de France qui se seront laissés attendrir… Allez Lièvremont, montre-nous que la France est au rendez-vous ! Haut les moustaches !